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Mes peurs sont mes ennemies

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4 avril 2019

Imprévus

 https://www.youtube.com/watch?v=DGwK1jjemgE

https://www.youtube.com/watch?v=cC8pdPys-zk

https://www.youtube.com/watch?v=_cIBVrYvReA

 

Je vis avec la peur de perdre tout ce qui m'entoure. Tout est si troublant. Dans la journée je ressens comme une boule au ventre, mes pensées se tournent vers l'avenir et le stress s'installe. Une pause se marque et les larmes me montent aux yeux. Je me sens à la fois si comblée et si perdue en ce moment. C'est comme si j'étais remplie de mauvais pressentiments. 
Pourquoi la peur me bouffe ? Pourquoi mes pensées se dirigent vers des faits si horribles ? Est ce que ça va cesser ?
Je ne comprends pas pourquoi je me mets dans cet état. J'ai pas seulement peur de l'avenir lointain, j'ai peur juste pour demain. Est ce que il va y avoir un imprévu, est ce que j'aurai le temps de tout faire ? Peut être finalement que le problème se trouve juste la. Peut être que si je traçais moins mon avenir j'aurai moins peur du flou. Peut être qu'il est temps d'arrêter de croire aux contes de fées ? 
Je vis avec la peur de perdre tout ce qui m'entoure et lui je l'aime tellement.

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12 novembre 2018

Héritage émotionnel

 https://www.youtube.com/watch?v=HVXnF3EYbdM

 

Je me met dans la difficulté pour tout, pour rien... Je tiens ça de ma mère.
La moindre faille et j'ai le coeur qui s'emballe,
Un petit échec et je suis envahie de questions,
Un planning mal suivi et ma tête explose,
Une difficulté constante à se sentir à sa place. 

C'est sûrement une sorte d'héritage familial, un cadeau empoisonné...
J'ai sûrement aussi quelques carences du a mon éducation, a mon passé.
Peu importe. 

Ça a toujours été une période compliquée les débuts de Novembre. La journée est raccourcie et je réussi a réfléchir 10 fois plus.
Non non le gris ne me dérange pas et je suis amoureuse des arbres orangers.
C'est juste que la vie me sourit un peu moins en ces temps frais.
C'est juste que ça me rappel de vieilles idées noires.

La réalité c'est que je ne suis pas fière de ma vie aujourd’hui. Je n'ai rien accompli.

Tout comme il y a 10 ans mon avenir est tellement flou, je n'ai aucune idée de ce que je veux faire. 
Je suis dans l’utopie de croire que j'ai un avenir avec lui mais comment accompagner une personne a parcourir son propre chemin quand nous même nous n'avons pas trouvé le notre. 

Tout comme il y a 10 ans ma famille n'a pas bougé mais je me suis échappée de la cage doré. Mes parents m'ont bien fait comprendre qu'ils seront toujours contre mes choix et que je n'aurai jamais une sphère familiale soudée comme je l'ai toujours rêvé.

Tout comme il y a 10 ans je n'ai ma place nulle part, les autres m'aiment sans se souvenir de moi. Je suis pourtant la plus honnête possible dans mes relations.

Tout comme il y a 10 ans je suis folle amoureuse et je vis dans la peur de le perdre car il est mon alter égo le plus précieux.

Rien a changé, je n'ai rien accompli, je me sens faible…
Il paraît que je tiens ça de ma mère.

 

 

15 octobre 2018

Un #metoo parmi d'autres

https://www.youtube.com/watch?v=K9FILAkKinQ

Publication 23/10/2017 

On me dit d’arrêter d'y penser, de ne plus vivre dans le passé. J'aimerai y arriver croyez moi mais j'y pense encore. Surtout à cette histoire car elle a durée plus de 4ans, qu'elle s'est finit il y a 6 mois, qu'elle m'a changée.

J'y pense encore avec du recul mais surtout avec beaucoup de honte, de colère et de peine. Je crois que mon entourage ne sait pas vraiment ce que j'ai vécu. J'essaye d'en parler mais j'en parle mal, je crois qu'ils ne savent pas le nombre de fois ou j'ai voulu partir sans en avoir le courage. Oui j'ai enduré beaucoup de choses dans cette relation et j'aimerai les mettre à plats, me décharger de tout ça...Mais je le fais avec beaucoup de difficultés. 

Quand j'écris tout ça je m'en veux. Je m'en veux de cette relation, je m'en veux de me victimiser, je m'en veux d'avoir été si soumise, je m'en veux d'en reparler. Je me dis que j'exagère, que c'était pas si terrible que ça et puis je repense a des actions, des mots, des douleurs et je me dis que j'aurai du partir bien avant.

On m'avait prévenu pourtant assez tôt; Je parlais déjà dès les premiers mois d'une relation devenue toxique mais j'avais l'espoir qu'elle évolue positivement, qu'en changeant d'environnement ça changerai sa façon de faire, quand changeant d'habitudes ça l'aiderai.
Je croyais naïvement que ses mauvais cotés étaient du à son mal être...et finalement j'avais un peu raison : c'est un homme qui n'a jamais cessé d'être malheureux. Il avait vécu une vraie enfance de merde et il s'en était sorti tant bien que mal.
Mais tout n’était pas si limpide; Il avait beaucoup d'humour, un sourire à tomber, un rire à se tordre. Il savait tout faire de ses mains, vraiment tout, un constructeur de l’extrême. Il rêvait de voyages comme moi, de campagne et d'animaux...Quand je m'attachais a ses petites parts de cristal le tableau devenait moins sombre mais en réalité j'étais dans le brouillard total.
Je l'excusais de tout car je me disais qu'il avait de nombreuses carences du à son enfance et que c'était normal qu'il vive, adulte, des moments compliqués, des moments "hors de lui".
Je l'excusais en me disant qu’il n’était pas lui même; Son visage, sa voix, son attitude changeait, après tout peut être que c'était vrai.
Je l'excusais car je sais qu'il n'aimait pas ce qu'il était, qu'il s'en voulait. Je l'excusais et je l'excuse encore.
Mais voilà, il m'a fait endurer beaucoup de choses et finalement je restais car l'amour était encore là. J'étais mal, j'ai pleuré mille fois sans qu'il ne réagisse mais je restais parce-que je l'aimais.

J'ai des écrits qui remontent de Clermont Ferrand qui expliquent mon mal être: Lors de mon 21ème anniversaire je me faisais insulter de salope car j'avais le malheur de parler à d'autres hommes. J'étais un peu grosse selon lui mais j'avais des gros seins alors ça allait. D'autres soirs on buvait et il partait en voiture toute la nuit, me laissant seule à m’inquiéter, sans répondre au téléphone. Mais je restais car je l'aimais.
On a eu des cochons dindes et un lapin qui sont mort sous ses gestes. Je me suis chopée un staphylocoque doré sur le menton, on croyait que c'était du aux cochons dindes justement et puis une de mes profs m'avait dit que c'était ma fatigue, mon mal être qui ressortait et je m'étais moqué ! Mais en y repensant elle avait peut être pas tord. Parfois je revenais voir des amis sur Grenoble qu'il refusait de rencontrer "car "ils avaient tous vus ma chatte". Il avait cependant rencontré ma famille deux/trois fois mais mes parents ne l'aimaient pas beaucoup. Il faut dire qu'un gendre sans formation, sans emploi, sans ambitions ça inquiète un peu.
Je le voyais chercher du travail mais il était exigeant, il ne voulait pas faire un "travail de merde" et dans ce qui lui plaisait, il essuyait les refus tout en refusant de faire des formations.
A Grenoble mes amis me disaient de le quitter, que je méritais mieux. J'en parlais beaucoup au début et puis après j'évitais le sujet car je ne voulais pas qu'on parle mal de lui, car je ne voulais pas le quitter, car je l'aimais.
Le temps filait. Je dormais bien mais je pleurais beaucoup, j'avais peur que tout ce que je fasse soit mal interprété et à la fois je me sentais très naturelle en sa présence. Parfois il me disait que je m'habillais trop court, trop troué, trop noir alors je m'habillais différemment que d'habitude... Peu à peu ma personnalité s’effaçait sans que je m’en rende compte.
On me proposait de sortir et je disais non car je ne voulais pas d'une nouvelle dispute; J'ai commencé à perdre des amis, j'ai commencé à abandonner ma formation mais je restais car je l'aimais.
On me disait à mon stage que j'avais l'air fatiguée. J'étais devenue hypersensible, dès que je parlais de moi je pleurais. Les insultes continuaient, les rigolades aussi, les pleures et puis les rires. De temps en temps on allait se balader en montagne et c'était génial. Je prenais pleins de photos, on découvrait de nouveaux paysages, on partageait vraiment quelque chose ensemble et puis ça recommençait:
les "salope", les "tu sais rien faire", les "je t’empêche pas de voir tes potes", les "alors t'es allé sucer qui ?" Mais je l'aimais.
Comme il le disait si bien il était mal dans ses grandes cages à lapins pour humains, il avait toujours vécu en campagne, il voulait retourner en Bretagne. Après tout il avait quitté sa région pour moi, il avait quitté sa famille d'accueil, ses amis et tout ça pendant 1an ! Qui n'aurait pas explosé suite à ça ? Alors il a finit par repartir.
J'aurai pu me délivrer à ce moment là, j'aurai pu dire stop, c'était l'occasion rêvé...mais non, telle une idiote je me suis accrochée car je l'aimais.

Il est retourné en Bretagne, dans le petit village ou il a toujours vécu; je suis restée seule à l'appartement en cherchant des réponses à mes questions. Il me manquait, la solitude me bouffait, je ne savais pas comment continuer cette relation et finalement j’avais juste à faire un choix : soit je le rejoignais, soit on se séparait. Vous vous doutez de la suite. C'est une des pire décision que j'ai pris.

Je suis allé voir mon directeur, ma référente et je leur ai annoncé que j’arrêtais la formation, que je demandais une suspension. J’étais fière de moi sur le moment car j’avais le sentiment que pour la première fois je faisais un choix qui venait vraiment de moi. Lorsque je l’ai annoncé à mes parents c’était l’apocalypse. J’étais devenue une enfant indigne, inconsciente…Ma mère lui avait même envoyé des messages pour lui dire de me laisser tranquille. Mais j’étais décidée. A cette époque j’ai vraiment tout plaqué pour lui: j’allais quitter mes amis de Clermont Ferrand, mon premier appartement, ma formation. Je me lançais dans l’inconnu par amour et surtout, je partais loin, bien loin des miens.
Lorsque je lui ai dit que je venais le rejoindre, Monsieur m’a dit qu’il ne savait pas si c’était une bonne idée, que je devais pas stopper mes études, qu’il était même plus sur de m’aimer…et puis moi j’ai foncé dans le mur, comme une grande. Quelques semaines après il m’annonçait qu’il venait avec un ami et un camion pour déménager mes meubles.
L’aventure commençait.

Publication 13/01/2018 

 Je me suis installée assez vite dans cette petite maison en pierre. Le cadre était magnifique, on vivait en pleine campagne et à 20 minutes du golfe du Morbihan, le pied.

J’ai eu un accueil chaleureux des personnes de ce petit village et je me suis sentie à mon aise rapidement. Lui il semblait heureux, près des siens ; moi je découvrais son monde, l’endroit ou il avait grandi, petit à petit… J’ai vite compris que là bas l’apéro c’était sacré, que les grands repas en famille se faisait régulièrement, que donner un coup de main à la ferme était bien vu et que la place de la femme …était pas la même que là ou j’avais grandis.
Alors j’ai voulu m’imposer, je prenais place dans des apéros ou je me retrouvais entourée d’hommes, mais j’étais seulement «La copine à… » .

A vrai dire je me souviens que très peu de mes débuts en Bretagne.
Je sais qu’on sortait se promener un peu mais dans des endroits que lui ne connaissait pas : « je connais là bas » « oui mais moi j’ai jamais vu » « tu iras toute seule si ça te chante ».
Je sais que l’on avait des difficultés a trouver du travail tout les deux mais il faut dire que nos nuits d’alcool nous faisaient bien défaut. Durant ces nuits il se passait tellement de choses ; du vole, des courses poursuites avec la police, du vole et nos vies qu’on mettait en danger, sans cesse.
Je sais qu’on se disputait beaucoup sur la place de la femme, sur ma place auprès des siens. Il disait que je devais arrêter de me comporter comme un homme, refusait que je vienne avec lui en soirée ; évidemment je me rebellais, j’étais tellement en colère de ce genre de discours...ça finissait en cris, en pleure, en trou dans le mur. Je n'avais aucun moyen pour m'échapper, ma peur de conduire me paralysait dans la maison. Mon seul échappatoire restait la forêt.
Je sais aussi que j’étais stressée sans cesse par sa conduite, qu’il conduisait bourré, qu’il conduisait vite. Il partait seul des fois mais d’autres fois j’étais là, dans une voiture a 190km/h sur des routes de campagne et sans avoir le pouvoir de faire quoi que se soit. Quand j’y pense je me demande pourquoi je montais avec lui dans cette voiture, quand j’y réfléchis je me souviens que c’était soit ça, soit je restais seule à la maison…Tu parles d’un choix. J’ai le souvenir de mes cris dans la voiture « putain mais ralenti !!! » mais il ne m’a jamais entendu.
Je sais que malgré ces grands différents on s’aimait, qu’on rigolait beaucoup sur pleins de choses, qu’on avait des projets. Ses proches lui disaient que j’étais belle et il devait surement en ressentir une petite fierté: les reproches sur le physique se faisaient moins présent qu’a Clermont- Ferrand.

Bon, on peut dire que c’était un peu ma routine durant un an. J’ai quand même finit par trouvé un petit travail dans mon domaine, lui ça restait compliqué. A ce stade là je voulais partir mais j'avais encore cet espoir que tout s'arrange, qu'il trouve du travail, que l'on se fasse des amis de notre âge, que l'on réussisse a être heureux ensemble.... Notre amour était plus fort que ce monde de merde comme il le disait. Parce que oui, il était très pessimiste mais il croyait en nous.
On prenait souvent des bonnes résolutions "demain on arrête l'alcool" " demain j'envoie mon cv ici" " demain on va se promener a tel endroit" et puis finalement on reportait tout jusqu'a ce que ça disparaisse de nos mémoires.

C'était un engrenage sans fin, on était complètement perdus.

Publication 22/08/2018

Pour la suite je rentrerai moins dans les détails, non pas parce que il n'y a rien à dire mais parce que mon inconscient à décider d'effacer tout ça de ma mémoire : Plus le temps passe et plus j'oublie ce qui s'est passé et plus je me dis que ce n'était pas réel.
C'est ma manière à moi de me protéger, d'avancer.

La suite c'était les trois dernières années.
On a acheté un chien ensemble, une chienne adorable, une chienne qui est venue me cajoler mille fois quand j'étais en pleure. On avait aussi deux chèvres et deux boucs, quelques poules et coqs.

La suite c'est que j'ai repris mon école d'Educateur à Lorient. J'avais donc reloué un appartement seule et ça m’avait fait vraiment du bien mais mes angoisses étaient encore là. Je me vengeais de tout en mangeant, en me remplissant et je continuais à boire, seule.
Ma dernière année d'école fut tout de même chaotique car a tout renier, a tout accepter, on en perd sa personnalité. Je me suis retrouvée dans une promotion avec des personnes très humaines mais de mon côté je n'avais plus aucune confiance en moi, je vivais dans la peur, dans le doute. Je me refusais de créer un quelconque lien avec eux, de sortir en leur compagnie car j’étais sur qu’il allait être jaloux. Parfois il l’était, parfois pas du tout.
J’ai eu des difficultés à obtenir mon diplôme : j’ai du refaire une année pour mon mémoire mais je ne serai même pas dire si j’ai fais cette année dans notre maison de campagne ou à Lorient. Peu importe. Je sais que j’ai gardé l’appartement de Lorient comme échappatoire un an de plus mais avec ma peur de conduire je ne pouvais même pas m’y échapper.

Le temps avançait et on a repris les mauvaises habitudes : boire, dormir, boire. Les lendemains de cuites on passait nos journées devant des séries, parfois on allait pêcher, se promener, reprendre l'apéro.
C’est bien sur moi qui allait faire les courses la plupart du temps ; Lui il allait aider à la ferme, rarement.
Je ne savais vraiment pas quoi faire de mes journées alors j’écrivais beaucoup. J'allais prendre des photos dans le jardin pour les retoucher ensuite et montrer au monde que j’existais encore en les publiant sur facebook. Je souriais sur les photos pour prouver je ne sais quoi à mes amis, j’essayais surement de me mentir à moi-même.

Mon quotidien se résumait à pas grand-chose et j’étais mal, vraiment. Je me réveillais avec une boule au ventre et l'envie d'en finir. Je ne voyais pas d’avenir possible, je me disais que le seul moyen de m’en sortir c’était de m’échapper d’ici mais j’espérais encore qu’on trouve du travail pour avoir de l’argent et partir de cet endroit, de ces mauvaises habitudes. Oui, a cette époque je crois que je l’aimais encore.

Il avait trouvé un petit emploi dans une ferme mais a faire n’importe quoi il a finit par perdre son permis de nouveau et donc à perdre son boulot. Il est passé au tribunal. Après quelques mois il a récupéré son permis mais il a continué à faire l’idiot…et Il l’a reperdu. Aujourd'hui il risque la prison.
Il a pendu un de nos boucs sous mes yeux car c’était un mauvais jour, car celui ci refusait « de rester en place ».
Il avait des excès de colères des fois. Des moments ou son visage changeait complètement, c’était effrayant. Il était d’une jalousie possessive et même avec ses proches.
Il m'a forcé une fois a avoir des rapports sexuels avec lui.
Plus ça allait et moins « j’avais le droit » de sortir et je n’ai jamais réussi à me faire des amis la bas. J’ai passé beaucoup de temps à « l’attendre » car il me disait revenir dans 1h et revenait 7h plus tard.
Plus ça allait et plus je devenais comme lui, colérique, pessimiste, ennuyeuse. Je cherchais même plus de travail, a quoi bon se lever le matin ? Lui me traitait de « Feignasse », « Grosse vache » « Connasse » « Qu’est ce que je fous avec une fille comme toi ?» « Reste a ta place ». Il me disait qu’il n’hésiterait pas à coucher avec d’autres que moi, que de toute façon « c’était tellement facile de trouver des plus bonnes ».
Pour mes anniversaires, je demandais des massages et il me disait : « Tu m’as promis d’être moins grosse, tu l’es toujours pas, je ne vois pas pourquoi je te ferai plaisir »
Parfois on se battait, souvent quand on avait trop bu. Au départ je me laissais faire, je prenais les claques et les insultes sans rien dire mais plus le temps passait et plus je répondais et plus ça en devenait dangereux. Il savait qu’on allait trop loin, il savait qu’il avait plus de force que moi… alors le plus souvent c’était les murs qui prenaient les coups ou bien nos animaux…

Un soir d’alcool, alors qu'il se disputait avec le voisin sur mon sujet, j’ai pris une barre de fer dans le dos et un coup de coude dans les dents…mon incisive fut cassée et finalement il m’a défiguré à vie… a l'époque je disais que j'étais tombé sur un table en soirée.

J’en parle d’une façon très détachée parce que tout ça est passé mais je m’en veux encore d’être restée.
Car oui, après ces gestes je suis quand même restée. Je suis restée parce que je vivais dans un brouillard complet sûrement mais surtout parce que il s’en voulait et qu’il me montrait pendant les jours d’après toute l’affection que je lui demandais.
Alors ça ne durait pas longtemps mais il devenait gentil et doux. Puis trois jours après ça recommençait : ses actes, ses mots et moi qui explosais de l’intérieur.
C’était un vrai cercle vicieux et je me détestais de ne pas réussir à partir. Je ne sais pas vraiment ce que j’attendais au fond pour fuir…Je sais que j’avais peur, j’étais bloquée par ma conduite, je sais que ça me brisais le cœur en mille morceaux de quitter notre petite chienne... En y réfléchissant aujourd’hui, je pense que j’attendais juste que l’on vienne à mon secours.

Il n’y avait plus aucun amour entre nous la dernière année. Tout les deux on restait, peut être par peur de se retrouver seuls et face à nos démons.
Ce qui est sur c’est que j’éprouvais plus de haine pour lui que d’amour au final. J’ai des écrits de toutes ces années qui listent tous ses faits et tous ses gestes, qui montrent combien je n’en pouvais plus. D’après ces écrits dès la première année à Clermont-ferrand je voulais le quitter et je suis restée finalement plus de 4ans.

Je terminerai là-dessus. J’ai passé 4 ans et demi de ma vie dans une maison pleine de moisissures.
J’ai été alcoolique, dépressive, avec un homme qui me détruisait et détruisait tout autour de lui.
J’ai passé 4 ans de ma vie à me lamenter, à faire semblant, à trouver des excuses. Mon corps a gonflé, ma peau s’est abimée et présente des couperoses, mon mental s’en tire plutôt bien malgré tout.
Aujourd’hui ça fait environ 1an et demi que j’ai été sauvée, que je suis rentrée, que j’ai retrouvé mes proches. Ça a été une vraie libération, un soulagement…Mon seul grand regret a été de laisser ma chienne la bas et j’en pleure encore certains soirs.

Quand je raconte mon histoire on me dit que j’ai été courageuse, patiente, forte. Quand j’écris tout ça je vois plutôt quelqu’un de faible et je m’en veux. Je ne sais pas si je serai un jour guérit de cette histoire. Ce dont je suis sur c’est que je mérite bien mieux que tout ça et que c’est bien parti pour.
La suite vous la connaissez.

 

 

« C’est vraiment dur. Vraiment dur de prendre cette décision, de l’accepter. J’ai tant de choses à perdre sans savoir ce que je vais gagner. Je me dis que c’est mieux que je parte malgré toutes les pertes que ça engendre, je me dis qu’une nouvelle vie va démarrer, je me dis que tout sera différent…Est-ce que je me trompe ? Comment savoir. Est-ce que je veux vraiment partir ? Oui. Oui je veux partir. J’aimerai réapprendre à m’aimer, j’aimerai vivre intensément, j’aimerai voyager, j’aimerai passer du temps avec des amis qui me sont chers et juste sourire à la vie. J’aimerai que l’on me regarde avec tendresse, que l’on me prenne dans ses bras avec amour. J’aimerai devenir quelqu’un, être une femme bien dans sa peau, qui se sent simplement entourée et aimée. Peut être qu’un jour je me réveillerai avec des regrets, des envies de retourner avec toi mais je me rappellerai que ta façon de m’aimer n’est pas celle que je cherchais. » 19/02/2017

21 août 2018

Peur, laisse moi

https://www.youtube.com/watch?v=AWavXxlesfc

https://www.youtube.com/watch?v=2XY3AvVgDns

https://www.youtube.com/watch?v=4ZRMizPja6w

Elle grandit au fond de moi,
s'empare de ma tête et de mes tripes.
J'aimerai la rendre un peu moins vorace
mais je ne la contrôle tout simplement pas.

Une nouvelle ère commence...
et elle me suit encore.
Peut être que c'est parce que je suis de nouveau plongé dans une romance.
Peut être que toute ma vie elle m'imposera son influence.

Elle grandit au fond de moi 
mais moi je la veux morte.
Elle brise mes espoirs, me ferme des portes. 
Elle m'empêche d'oser, de croire et d'aimer.

Puisque tout est éphémère, puisque tout s'en va,
Puisque rien ne dur, puisque rien n’est sur,
puisque qu'un jour tout va s’arrêter, puisque tout aura changé,

 


Comment arrivez-vous à vivre sans avoir la peur constante de tout perdre ?


 

23 juin 2018

Spécial

https://www.youtube.com/watch?v=Mus0XbaGx0M

 Je n'arrive plus a parler d'amour et pourtant qu'est ce que je l'aime,
il a comme plus grande qualité d'être spécial, d'être lui même.
Je le regarde, je m'envoûte et ça m'inspire, 
il en décroche mes plus beaux sourires.

Je m'en veux d'être de nouveau romantique mais lui est si unique.
Du rêve est devenu réel, s'en est presque magique.
Dans ses yeux je me sens plus forte, plus belle,
il me montre le meilleur de moi-même.

 Je n'arrive plus a parler d'amour et pourtant qu'est ce que je l'aime,
mais j'ai peur de l'étouffer, de le faire fuir, d'être un problème.
Il a tant de choses à apporter aux autres et je ne veux pas le freiner,
je veux être sur de pouvoir le faire avancer.

Je m'en veux d'être de celle qui s'implique toujours autant, 
d'être de celle qui met l'amour sur un piédestal.
Mais si un jour je perd, je renie ce sentiment,
je sais qu'a ces yeux je serai moins spéciale.

 

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2 juin 2018

Une case à combler

https://www.youtube.com/watch?v=Lxq4o0t8bLc

Ce n'est pas que je n'arrive pas à me sortir de tout ça. Ce n'est pas si compliqué, c'est même une renaissance.
C'est juste que certains soir j'y pense encore, qu'une part de moi est encore attachée a cette pèriode.
Des souvenirs reviennent ,des bons comme des mauvais, je respire un grand coup et je me dit que "c'est bon, c'est finit" 
Mais qu'est ce qui est finit réellement ? Je ne sais pas vraiment si je suis rempli de tritesse, de haine, de regrets ou de remords.
Je dis que je suis délivrée mais délivrée de quoi ? C'est comme ci tout ça ne s'était jamais passé.
Comme un creux dans ma tête, comme une case à combler, je suis rempli d'un vide.

16 avril 2018

Paralysée

https://www.youtube.com/watch?v=7XMTuBBqgY0

 

Je sais qu'il faut du temps pour se retrouver, parfois ça ne suffit pas.
Enfaite ce n'est pas que je me suis encore égarée, c'est juste que j'ai peur de faire les mauvais choix.
J'ai peur d'être déçue de nouveau, j'ai peur de l'avenir.
Je sens qu'en moi certaines choses ne sont pas réglées et je me demande si je trouverai réellement la paix un jour.
Ce n'est pas que je suis pessimiste, c'est juste que je m'attend à tout. Je sais les surprises que la vie peut nous réserver, bonnes ou mauvaises et je les acceptent  ! Mais je ne peux pas me résoudre au fait que je finirai par perdre tout ce que je possède, que tout est éphémère au bout du compte. 
Il parait qu'il suffit de ne pas y penser, de vivre au jour le jour, de se laisser porter...je n'ai jamais su faire.

Je suis heureuse en ce moment, surtout sur le point sentimental. Je suis avec un homme qui me comble, qui me fait rire, qui me montre ses sentiments...mais ça ne suffit pas car d'autres points dégringolent:
Mon corps est affaibli, j'enchaine maladies sur maladies; Ma sphère amicale n'est plus celle qu'elle était ; Mon travail ne me passionne pas et mon environnement...n'est pas celui que je cherche.
Alors oui je me sens au moins aimée et vous n'imaginez pas le bien que ça peut me faire et je pense réellement que c'est l'homme qu'il me faut dans ma vie mais j'ai tellement peur de le perdre un jour lui aussi...
Je ne suis pas égarée, je suis juste remplie de peurs.

8 avril 2018

C'était le 8 avril 2017

"Tu possèdes en toi celui que tu cherches au dehors"

https://www.youtube.com/watch?v=T30kxrXCqsQ

https://www.youtube.com/watch?v=898oItg-XIU

https://www.youtube.com/watch?v=b9UiX7RYIyY

https://www.youtube.com/watch?v=Nhgkbzy1n7Y

1 an que je suis partie... Il fallait que je le dise.  J'ai à la fois tout oublié et rien oublié, je sais que cette période restera graver au fond de moi et à la fois je l'efface de mes pensées. C'est plus facile comme ça. 
1 an que je suis partie et en y réfléchissant tellement de choses ont changées. Mais c'est dur de s'en rendre compte, c'est dur de se dire que en 1 an j'ai aussi beaucoup piétiné, trainé du pied...Oh ça s'est arrangé c'est sur, mais ce n'est pas ce que j'imaginais et peut être même pas ce que je souhaitais…
Bon finalement est ce que je suis contente de celle que je devenue aujourd’hui ? Je pense que oui.
Maintenant la question qui se pose c’est de quoi sera fait mon avenir… ? Pour le coup je n’en ai aucune idée.
1 an que je suis partie…Je suis désolé de t’avoir laissé à tes démons, j’espère vraiment qu’un jour tu réussiras a les dompter.




13 mars 2018

Stagnante

https://www.youtube.com/watch?v=6JscAwVu2QI
https://www.youtube.com/watch?v=9sLW5hT6NwE

 

Voila longtemps que je n'écris plus, ma vie est plutôt bien remplie en ce moment. Je sors beaucoup, j'occupe mes week end avec un amour d'homme, je travaille sans trop d'enthousiasme...Je n'avance pas beaucoup mais je ne recule pas. 
En janvier je prenais de bonne résolution pour me motiver à faire d'autres choses dans l'année et nous voici déjà en mars...Tout passe tellement vite. 
Je n'arrive pas à réaliser que le 8 avril ça fera un an tout pile que je suis partie, je n'arrive pas a réaliser que cette période a existé, en réalité j'ai encore honte de moi.
Voilà longtemps que je n'écris plus, j'essaye juste de ne pas trop penser en ce moment, je ne prends plus ce temps. Je me connais, je sais comment je fonctionne; si je repars dans mes drames mélancoliques, si je me noie dans mes incertitudes, je vais finir a terre.

Ce qu'il y a de plutôt positif en ce moment c'est que j'ai rencontré quelqu'un de génial, qui est doux et attentionné avec moi, qui est rempli d'amour et d'humour. Une belle rencontre un peu faite dans le hasard, sur une application de téléphone type pictionnary. 
Après quelques dialogues échangés, de belles conversations ont alors commencées et finalement une rencontre a eu lieu...et tout paraissait si simple, et tout paraissait si fluide, et tout paraissait si magique. On s'est dit tout les deux en rigolant que l'on avait du se connaitre dans une autre vie, lui rigolait un peu, moi je le pensais réellement. 
Depuis on se voit le plus souvent que l'on peut, on défi les kilomètres qui nous séparent. Depuis je me sens aimée, réellement. Ça me change de toutes les relations destructives que j'avais pu avoir et je peux vous dire que ça fait un bien fou. Il m'aura peut être fallu ma dernière relation pour que je me rends compte que moi aussi j'ai le droit d'être aimée.  
Mais ... je trouve des "Mais" partout... Il est loin, l'avenir est flou sur tout les plans, on ne pourra pas être réunis d'ici longtemps vu nos situations...alors ça reste dur. Mais je suis sur mes gardes, car je connais l'amour et le mal qu'il peut faire, car on est a l'abri de rien. 


Voila ou j'en suis... allez, je remets mon cerveau sur pause.

 

 

 

5 décembre 2017

Soulagement

https://www.youtube.com/watch?v=o6SprGmHTy4

 

Je voulais continuer la suite de mon histoire précédente mais j'ai de la peine à trouver mes mots. Surement parce que j'entame une nouvelle relation et que je n'ai pas envie de me repencher sur une histoire douloureuse. Je laisse donc cet écrit en parenthèse.

Oui une nouvelle relation. L'amoureuse de l'amour tombe toujours en amour. Il faut dire que j'ai fait une belle rencontre mais croyez moi j'y vais un peu à reculons. C'est juste que les peu de moments que j'ai passé avec lui m'ont fait sentir belle, m'ont fait rire, m'ont enrichi. Pendant un week end j'ai eu l'impression de me retrouver et de trouver quelqu'un qui me comprenait. Ce qui était le plus étrange c'est tout ce qui se passait autour de nous et j'ai réellement du mal à expliquer la sensation que j'avais : Tout était beau, comme ci on avait crée notre petit monde à notre manière. Les gens nous souriait, la ville était ni trop calme ni trop agitée, le climat comme il le fallait, et nous et bien...On était bien. Non vraiment, j'ai passé un week end magnifique et j'en suis ressortie comme soulagée, sereine, confiante. C'est si compliqué à expliquer...C'est pas que une question d'amour, c'est quelque chose en moi qui s'est passé, comme ci un poids était parti, comme ci j'avais découvert qui j'étais, ce que je voulais... alors que ce sont des choses que je sais depuis un petit moment maintenant. 
Peut être que c'est l'amour, peut être que j'ai compris que j'ai le droit d'aimer celle que je suis.

15 octobre 2017

Haut le coeur

https://www.youtube.com/watch?v=VHC8vuBU9rg

Je me sens petite et méprisable, pourtant on dit que je suis affable.
Je me sens perdue et ignorée, mais on dit de moi que je suis aimée.
Je me sens sans cervelle, trop bucolique; pourtant on dit que je suis une fille authentique.

J'ai juste envie de crier, de leur dire que j'existe. J'ai juste envie de pleurer, de leur dire que je résiste. J'ai juste envie de m'enfuir.
Oui ça recommence, les nuages planent au dessus de ma tête, mes idées noires remontent à la surface, une douleur apparaît.
Je ressens le dégoût, la tristesse, la rancœur, des haut le coeur....Vous voyez ce petit pincement qui surgit au moment des pleures ? Il est là, bien présent mais les larmes ne coulent pas. 
Ce soir rien ne va car tout me fait peur, tout me rend anxieuse, tout me blesse...J'aimerai juste qu'un jour on arrête de se moquer de moi, j'aimerai juste être un peu plus forte, j'aimerai juste que l'on m'estime un peu plus...
Je voudrais avoir le contrôle, juste pour une fois, me sentir indépendante, belle et sur d'elle. Je voudrais me sentir réellement aimée, pas être entourée de personne à qui je ne manquerai jamais. Je voudrais vivre des relations équilibrées tout simplement.
Mais en ce moment je me sens petite et méprisable; perdue et ignorée; sans cervelle, trop bucolique...Qu'est ce que j'attend pour grandir ?

10 octobre 2017

Emmène moi

https://www.youtube.com/watch?v=HkdsfzJPSS0

Je me retrouve à sourire bêtement sur un message et les heures défilent pendant que l'on se parle.

Il est loin, je ne l'ai jamais vu, je sais juste que l'on s'entend bien, que l'on parle de tout, que l'on aime les même choses. 

Je me retrouve à sourire bêtement sur un message et je m'en veux.

Pourquoi je retombe dans ce piège ? Où est ce que ça va me mener ? Est ce que je ferai pas mieux de tout stopper ?

Je m'en veux mais j'ai peur aussi. 

Je ne veux plus de relation malsaine, je ne sais même pas si je veux d'une relation maintenant. Si vite ? pourquoi ? je suis partagée entre ce besoin de libertée et ce besoin intense d'affection.

Oh j'ai tenté de la trouver ailleurs, cette affection, mais cet ailleurs ne convient visiblement pas à une sentimentale comme moi.
Alors que faire ? Me lancer maintenant ? Tenter cette relation ? Le rencontrer et tomber naivement amoureuse pour rechuter ? 

Je suis entre un nouvel amour qui s'installe et la fin d'une fausse relation.
Je me sens si perdue en ce moment.

29 septembre 2017

Cage dorée

"There's an ocean inside of me. Put your ear against my chest and listen, it rages of you"

https://www.youtube.com/watch?v=0YuSg4mts9E

Il y a une époque ou la vie me paraissait bien plus noir,
ou je devais fuguer pour avoir un gout de liberté,
ou je m'exposais au danger sans m'en rendre compte,
ou je m'exposais tout court à la recherche d'une quelconque reconnaissance.

Je me souviens qu'a l’époque je ne contrôlais rien,
je voulais qu'on me regarde, je voulais qu'on m'admire. 
Dans ces moments j'étais juste quelqu'un d'autre.

Je n’ai jamais eu honte.
Si j'étais comme ça c'est parce que c'était mon seul échappatoire,
la jeune fille en cage se délivrait et laissait échapper ses démons.

On parle d'adolescence difficile je crois que j'en ai vécu une à ma manière. 
Mes parents m'ont mis dans une cage dorée dès ma tendre enfance:
j'avais tout ce que je voulais matériellement mais je n'avais pas le droit de voir mes amis,
j'avais les derniers objets à la mode mais je ne devais pas sortir les week end.
Je savais que mes proches faisaient des soirées, se retrouvaient après les cours mais de mon coté je devais rester chez moi.
Alors oui j'ai beaucoup fugué car j'ai beaucoup souffert d'avoir été mise en cage. 

Quand j'explique mon adolescence beaucoup me rient au nez " tu rigoles ou quoi, c'est pas une adolescence difficile !" et pourtant...
et pourtant j'ai une dizaine de carnets intimes qui expliquent mon mal être de ne voir personne, j'ai aujourd'hui des lacunes quand je suis confrontée aux autres, j'ai toujours l'impression de ne pas être à ma place, j'ai un véritable soucis d'indépendance, j’ai une relation particulière avec mes parents et je pleure quand je repense à tout ça.
C'est vrai ça parait rien, mais maintenant que j'arrive à faire les liens entre ce que j'ai vécu et ce que je suis devenue aujourd'hui je me dis....merde j'aurai pu être beaucoup mieux dans ma peau, dans ma tête… si ma cage dorée avait été laissé ouverte.

Le pire c’est que mes parents ne s’en sont jamais rendu compte, pourtant je laissais trainer derrière moi un véritable mal-être.
Il y a peu ma mère m’a dit que eux, quand ils étaient jeunes, ils partaient faire des tours en mobylettes avec les copains. Elle ne comprenait pas pourquoi, nous, ses enfants, étaient resté devant notre écran d’ordinateur toute notre adolescence.
Je vous assure que lorsque j’ai entendu ça j’avais juste envie de crier, de tout déballer, d’expliquer ma douleur constante quant à cette mise en cage…j’avais envie de lui dire que tout était de sa faute, que j’aurai pu être un peu plus forte aujourd’hui, que j’aurai pu me créer des armes si elle m’avait laissé faire.
Je lui aurais dit tellement de choses que j’ai déballé sur une centaine de page il y a quelques années mais aujourd’hui je sais que ça n’aurait servi à rien, que le passé est fait et qu’il ne changera pas.

Alors voila, certains soirs je me retrouve devant la fenêtre de ma chambre à fumer une cigarette en douce,
comme ci rien n'avait changé, comme ci j'allais me remettre à fuguer.
Certains soirs je fixe cette étiquette collée sur la vitre" sortie de secours"
et je me dis qu’à l'époque c'était un véritable appel au secours.

 

 

16 septembre 2017

Et quand la solitude revient

"Pensez vous qu'il est possible qu'il y ait des personnes
qui sont nées pour donner plus d'amour
qu'ils n'en recevront jamais en retour?"

https://www.youtube.com/watch?v=uSsB5hOfQVg

 

Je n'ai pas vraiment les mots ce soir, j'aimerai trouvé une lumière à ma vie mais je désespère un peu pour la trouver. Ça va passer m'a t'on dit, tu verras le bout du tunnel bientôt...
Non j'ai pas les mots ce soir, j'aimerai arrêter de m'épuiser à donner tant aux autres mais je n'y arrive pas. 
J'ai toujours ce problème qui revient, cette difficulté à avoir des relations équilibrées, comme ci j'avais acquis de travers les principes de socialisations.
Je pose des questions, je m'intéresse, souvent trop. Je fixe du regard, fronce des sourcils, donne des conseils. Je souris, rigole et la conversation se coupe. Là, plus rien. Personne ne me pose de questions, personne me regarde et me souris...et c'est le vide qui revient de nouveau. Dans ces moments là je me sens si idiote, si seule tout en étant pourtant bien entourée...
Alors non je n'ai pas vraiment les mots ce soir, j'en ai beaucoup donné et sans rien en retour.
J'aimerai trouver une lumière pour combler tout ces petits moments de solitude.

6 septembre 2017

5 ans


https://www.youtube.com/watch?v=uiBxYDyyb14

Je me souviens de mes pleures, de nos cries, de tes gestes. Je me souviens que de ça.
J'ai oublié ton rire et le son de ta voix. J'ai oublié tes mimiques, les traits de ton visage. J'ai oublié ton regard, ta taille, ton odeur. 
J'ai tout oublié de toi. 
J'essaye de me souvenir des moments ou tu me regardais avec amour et je me demande si ils ont vraiment existé.

Je ne t'en veux pas réellement tu sais.
J'aurai du partir plus tôt. J'ai juste mis trop longtemps à la prendre cette foutue décision.

A vrai dire je ne pense pas que tu t'en veuille, je pense que tu ne te rendais même pas compte du mal que tu me faisais.
"Mais c'est bon pourquoi tu pleures comme ça là ?! je te bas pas !" Comme tu le disais si bien. Et effectivement c'était vrai, tu me battais pas.
C'est juste que dans certaines de tes paroles, dans certains de tes actes tu oubliais que tu m'aimais, tu me faisais peur, tu me broyais de l’intérieur. 

Il y a des jours ou je pleurais tellement que je n'avais plus de force physique et ces mêmes jours tu me regardais et tu ne disais rien, tu me laissais en boule et seule. Il y a des jours ou tu t'énervais tellement que tu te transformais, les murs prenaient les coups que je devais prendre et je pleurais de nouveau.

Alors non tu vois je ne t'en veux pas, ça me rend juste triste aujourd'hui d'y penser parce que je crois que je mérite mieux que ça. Parce que je sais que j'ai perdu 5 ans de ma vie avec toi. 
J'ai toujours attaché une grande importance en l'amour et tu m'a bousillé mes espoirs, tu m'a mise en morceau et je ne sais pas si j'arriverai a ré-accorder ma confiance en quelqu'un un jour.

Ce soir j'ai envie de pleurer car j'ai tout oublié de toi mais je n'oublierai jamais toutes ses lacunes que tu m'as apportées. Ce soir je ne t'en veux pas, je m'en veux d'avoir été si naïve et si fragile.

3 septembre 2017

J'comprend pas

https://www.youtube.com/watch?v=RIrG6xBW5Wk

 

Je suis partagée entre le "tant pis, au moins je suis fixée", entre l'incompréhension : pourquoi j'attire toujours ce genre de situation ? et entre le "j'ai bien envie de te mettre une baffe là tout de suite."

Sérieusement c'est quoi le soucis ? Est ce que un jour on arrêtera de se foutre de ma tête ? Est ce que l'on peut m'expliquer pourquoi le gars respectueux, gentil, devient exécrable avec moi ?  On me répète sans cesse que je mérite quelqu'un de bien, que je suis une belle femme, mais même les gars bons à la base deviennent horrible en ma présence...Je comprend pas. 
Je me pose peut être pas les bonnes questions, le problème vient peut être juste de moi...Mais je dois faire quoi ? Faire la conne à mon tour pour me faire respecter ? Arrêter de sourire à tout va ? Ou bien la jouer miss sans cervelle ? 
Alors dis moi, t'aurai aimé que je sois comment ? Un peu plus aguicheuse ? Et comment tu peux continuer a me faire des blagues et me sourire après tout ce que tu dis dans mon dos ? T'arrive à vivre comme ça toi ? Dans un jeu de relation malsain ? Chapeau bas.  
Mais merde...T'oses me dire que je te plais, t'oses me dire droit dans les yeux que je suis une fille bien, t'oses me dire un tas de petites phrases mignonnes à souhait et derrière j’entends que, enfaîte, tu en as juste rien à battre de nous ?! Bon Ok y'a jamais eu de nous, Ok on s'était dit juste pour les soirs, Ok tu m'as dit de pas m'attacher, qu'on aurait que ça comme type de relation...et j'étais d'accord ! Mais je crois pas avoir mérité qu'on dise de la merde sur mon dos et j'ai réellement pas besoin de ça surtout...
Écoute, je peux comprendre que t'aies une balle à l'aile comme tu dis, je peux comprendre que tu sois perdu en ce moment, ça arrive à tout le monde d'être désorienté... mais putain c'est pas une raison pour être con !

 

2 septembre 2017

Effet papillon

https://www.youtube.com/watch?v=A3Nbrik9-UI

Je pense souvent à l'effet papillon. Chacun de nos gestes ont une répercussion sur notre avenir et cela à grande ou petite échelle. C'est un concept intéressant mais effrayant. 
Si ce jour là j'étais restée à Clermont plutôt que de le suivre ? Si j'avais continué le sport est ce que j'aurai eu la même vie aujourd'hui ? Si un autre jour j'avais décidé de marcher plutôt que de prendre le bus ? Si j'avais été habillé d'une manière différente est ce que ton attirance envers moi aurait été plus grande ce soir là ? Si j'avais pris un peu plus de ses nouvelles ? Si cette après midi je sors plutôt que de rester enfermée, que va t'il se passer ?
Je pourrai faire une liste de milles actions qui ont vraisemblablement changé une partie de ma vie à un moment donné...Mais voila, j'essaye d'apprendre de ne plus vivre dans le passé. J'essaye de mettre de coté les remords et les regrets. J'essaye d'accepter celle que je suis aujourd'hui et de remercier les événements antérieurs....mais vous vous en doutez, c'est vraiment un exercice difficile pour une pensive comme moi. 

31 août 2017

Identitée

"Sometimes people are beautiful. Not in looks. Not in what they says. Just in what they are."

https://www.youtube.com/watch?v=oTM3YPTYNo0

On m'a demandé de choisir un objet qui me représente. J'avoue que ça me donne beaucoup de mal. Comment peut on se définir en un objet ? ça parait un peu absurde quand même.
Naivement je choisi donc mon appareil photo, tout simplement car la photographie est une passion. Je pourrai même rajouter que ça représente aussi mes qualitées d'observations, que je m'interesse toujours a la beautée du monde, que je vois le beau partout et chez tout le monde. Ok je pars un peu loin. 

Sérieusement un objet c'est plutot dur et si j'avais du en choisir plusieurs....a vrai dire j'aurai bien galéré aussi.  
Peut être que j'aurai pris des collants troués, en souvenirs d'une belle époque. J'aurai pris un pendule pour représenter ma difficultée à prendre des décisions et une toupie pour montrer comment une fois la décision prise je reste tout de même indésise. J'aurai pris la lune et les étoiles pour mon petit coté poétique. J'aurai pris un agenda afin de relever mon besoin d'organisation. J'aurai pris un harmonica même si je ne sais pas en jouer, juste parceque ça ressemble à "Harmonie" et que je ne pourrai vivre sans musique. J'aurai pu prendre aussi une cage, un masque, un attrape rêve, un journal intime, un nuage, un miroir...Et encore, pour rester dans la poésie, j'aurai pu donner mon coeur tout simplement car c'est ce que je sais faire le mieux.

27 août 2017

Tout me bloque et tout m'attire

https://www.youtube.com/watch?v=wIB64SCDUQw

Sortez de ma tête. C'est tout ce que je demande. J'aimerai me sentir liberée, me sentir legère, ne plus avoir peur des autres. Sortez de ma tête. Vous me la remplissez d'une atmosphère malaisante, je n'arrive pas à m'ouvrir aux autres. Sortez de ma tête. Je suis entrain d'imploser.                                                  Est ce que toute ma vie je vais me sentir si étrange ? Est ce que un jour j'arriverai a combattre ces esprits frappeurs ? Comment attirer les autres en étant si mal dans sa peau ? Et comment se sentir moins mal sans attirer les cons ? Non vraiment. Sortez de ma tête ! J'ai trop longtemps ramé contre le courant, j'ai trop longtemps lutté contre mes démons. Pourquoi tout me bloque et tout m'attire ? Pourquoi se tiraillement ne s'efface pas avec le temps ? On m'avait dit que ça durerai juste un temps. Sortez de ma tête. Tout est source d'angoisses. Pourquoi c'est si difficile pour moi ?

25 août 2017

Se contenter de rien

C'est pénible d'être toujours en attente. Tu sais au fond de toi qu'il ne se passera rien mais tu continues à espérer. Cette homme t'attire, te fait rire, tu te sens bien en sa présence mais au fond de toi tu sais que ce n'est pas celui qu'il te faut, que ça collerai pas, que tu t' embeterai avec lui. Cest pénible de se contenter de ça, se cette relation entre deux. Penible de ressentir autant de désir pour une personne qui en ressens forcément moins que toi.
Il ne sort pas de ma tête, je sais que je n'ai aucunes chances et finalement je ne sais pas ce que je veux réellement. Autant se contenter de se petit rien de relation.

 

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Mes peurs sont mes ennemies
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Sans titre 4

 

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