Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes peurs sont mes ennemies

Sans titre 2

Sans titre 4






Newsletter
0 abonnés
15 octobre 2018

Un #metoo parmi d'autres

https://www.youtube.com/watch?v=K9FILAkKinQ

Publication 23/10/2017 

On me dit d’arrêter d'y penser, de ne plus vivre dans le passé. J'aimerai y arriver croyez moi mais j'y pense encore. Surtout à cette histoire car elle a durée plus de 4ans, qu'elle s'est finit il y a 6 mois, qu'elle m'a changée.

J'y pense encore avec du recul mais surtout avec beaucoup de honte, de colère et de peine. Je crois que mon entourage ne sait pas vraiment ce que j'ai vécu. J'essaye d'en parler mais j'en parle mal, je crois qu'ils ne savent pas le nombre de fois ou j'ai voulu partir sans en avoir le courage. Oui j'ai enduré beaucoup de choses dans cette relation et j'aimerai les mettre à plats, me décharger de tout ça...Mais je le fais avec beaucoup de difficultés. 

Quand j'écris tout ça je m'en veux. Je m'en veux de cette relation, je m'en veux de me victimiser, je m'en veux d'avoir été si soumise, je m'en veux d'en reparler. Je me dis que j'exagère, que c'était pas si terrible que ça et puis je repense a des actions, des mots, des douleurs et je me dis que j'aurai du partir bien avant.

On m'avait prévenu pourtant assez tôt; Je parlais déjà dès les premiers mois d'une relation devenue toxique mais j'avais l'espoir qu'elle évolue positivement, qu'en changeant d'environnement ça changerai sa façon de faire, quand changeant d'habitudes ça l'aiderai.
Je croyais naïvement que ses mauvais cotés étaient du à son mal être...et finalement j'avais un peu raison : c'est un homme qui n'a jamais cessé d'être malheureux. Il avait vécu une vraie enfance de merde et il s'en était sorti tant bien que mal.
Mais tout n’était pas si limpide; Il avait beaucoup d'humour, un sourire à tomber, un rire à se tordre. Il savait tout faire de ses mains, vraiment tout, un constructeur de l’extrême. Il rêvait de voyages comme moi, de campagne et d'animaux...Quand je m'attachais a ses petites parts de cristal le tableau devenait moins sombre mais en réalité j'étais dans le brouillard total.
Je l'excusais de tout car je me disais qu'il avait de nombreuses carences du à son enfance et que c'était normal qu'il vive, adulte, des moments compliqués, des moments "hors de lui".
Je l'excusais en me disant qu’il n’était pas lui même; Son visage, sa voix, son attitude changeait, après tout peut être que c'était vrai.
Je l'excusais car je sais qu'il n'aimait pas ce qu'il était, qu'il s'en voulait. Je l'excusais et je l'excuse encore.
Mais voilà, il m'a fait endurer beaucoup de choses et finalement je restais car l'amour était encore là. J'étais mal, j'ai pleuré mille fois sans qu'il ne réagisse mais je restais parce-que je l'aimais.

J'ai des écrits qui remontent de Clermont Ferrand qui expliquent mon mal être: Lors de mon 21ème anniversaire je me faisais insulter de salope car j'avais le malheur de parler à d'autres hommes. J'étais un peu grosse selon lui mais j'avais des gros seins alors ça allait. D'autres soirs on buvait et il partait en voiture toute la nuit, me laissant seule à m’inquiéter, sans répondre au téléphone. Mais je restais car je l'aimais.
On a eu des cochons dindes et un lapin qui sont mort sous ses gestes. Je me suis chopée un staphylocoque doré sur le menton, on croyait que c'était du aux cochons dindes justement et puis une de mes profs m'avait dit que c'était ma fatigue, mon mal être qui ressortait et je m'étais moqué ! Mais en y repensant elle avait peut être pas tord. Parfois je revenais voir des amis sur Grenoble qu'il refusait de rencontrer "car "ils avaient tous vus ma chatte". Il avait cependant rencontré ma famille deux/trois fois mais mes parents ne l'aimaient pas beaucoup. Il faut dire qu'un gendre sans formation, sans emploi, sans ambitions ça inquiète un peu.
Je le voyais chercher du travail mais il était exigeant, il ne voulait pas faire un "travail de merde" et dans ce qui lui plaisait, il essuyait les refus tout en refusant de faire des formations.
A Grenoble mes amis me disaient de le quitter, que je méritais mieux. J'en parlais beaucoup au début et puis après j'évitais le sujet car je ne voulais pas qu'on parle mal de lui, car je ne voulais pas le quitter, car je l'aimais.
Le temps filait. Je dormais bien mais je pleurais beaucoup, j'avais peur que tout ce que je fasse soit mal interprété et à la fois je me sentais très naturelle en sa présence. Parfois il me disait que je m'habillais trop court, trop troué, trop noir alors je m'habillais différemment que d'habitude... Peu à peu ma personnalité s’effaçait sans que je m’en rende compte.
On me proposait de sortir et je disais non car je ne voulais pas d'une nouvelle dispute; J'ai commencé à perdre des amis, j'ai commencé à abandonner ma formation mais je restais car je l'aimais.
On me disait à mon stage que j'avais l'air fatiguée. J'étais devenue hypersensible, dès que je parlais de moi je pleurais. Les insultes continuaient, les rigolades aussi, les pleures et puis les rires. De temps en temps on allait se balader en montagne et c'était génial. Je prenais pleins de photos, on découvrait de nouveaux paysages, on partageait vraiment quelque chose ensemble et puis ça recommençait:
les "salope", les "tu sais rien faire", les "je t’empêche pas de voir tes potes", les "alors t'es allé sucer qui ?" Mais je l'aimais.
Comme il le disait si bien il était mal dans ses grandes cages à lapins pour humains, il avait toujours vécu en campagne, il voulait retourner en Bretagne. Après tout il avait quitté sa région pour moi, il avait quitté sa famille d'accueil, ses amis et tout ça pendant 1an ! Qui n'aurait pas explosé suite à ça ? Alors il a finit par repartir.
J'aurai pu me délivrer à ce moment là, j'aurai pu dire stop, c'était l'occasion rêvé...mais non, telle une idiote je me suis accrochée car je l'aimais.

Il est retourné en Bretagne, dans le petit village ou il a toujours vécu; je suis restée seule à l'appartement en cherchant des réponses à mes questions. Il me manquait, la solitude me bouffait, je ne savais pas comment continuer cette relation et finalement j’avais juste à faire un choix : soit je le rejoignais, soit on se séparait. Vous vous doutez de la suite. C'est une des pire décision que j'ai pris.

Je suis allé voir mon directeur, ma référente et je leur ai annoncé que j’arrêtais la formation, que je demandais une suspension. J’étais fière de moi sur le moment car j’avais le sentiment que pour la première fois je faisais un choix qui venait vraiment de moi. Lorsque je l’ai annoncé à mes parents c’était l’apocalypse. J’étais devenue une enfant indigne, inconsciente…Ma mère lui avait même envoyé des messages pour lui dire de me laisser tranquille. Mais j’étais décidée. A cette époque j’ai vraiment tout plaqué pour lui: j’allais quitter mes amis de Clermont Ferrand, mon premier appartement, ma formation. Je me lançais dans l’inconnu par amour et surtout, je partais loin, bien loin des miens.
Lorsque je lui ai dit que je venais le rejoindre, Monsieur m’a dit qu’il ne savait pas si c’était une bonne idée, que je devais pas stopper mes études, qu’il était même plus sur de m’aimer…et puis moi j’ai foncé dans le mur, comme une grande. Quelques semaines après il m’annonçait qu’il venait avec un ami et un camion pour déménager mes meubles.
L’aventure commençait.

Publication 13/01/2018 

 Je me suis installée assez vite dans cette petite maison en pierre. Le cadre était magnifique, on vivait en pleine campagne et à 20 minutes du golfe du Morbihan, le pied.

J’ai eu un accueil chaleureux des personnes de ce petit village et je me suis sentie à mon aise rapidement. Lui il semblait heureux, près des siens ; moi je découvrais son monde, l’endroit ou il avait grandi, petit à petit… J’ai vite compris que là bas l’apéro c’était sacré, que les grands repas en famille se faisait régulièrement, que donner un coup de main à la ferme était bien vu et que la place de la femme …était pas la même que là ou j’avais grandis.
Alors j’ai voulu m’imposer, je prenais place dans des apéros ou je me retrouvais entourée d’hommes, mais j’étais seulement «La copine à… » .

A vrai dire je me souviens que très peu de mes débuts en Bretagne.
Je sais qu’on sortait se promener un peu mais dans des endroits que lui ne connaissait pas : « je connais là bas » « oui mais moi j’ai jamais vu » « tu iras toute seule si ça te chante ».
Je sais que l’on avait des difficultés a trouver du travail tout les deux mais il faut dire que nos nuits d’alcool nous faisaient bien défaut. Durant ces nuits il se passait tellement de choses ; du vole, des courses poursuites avec la police, du vole et nos vies qu’on mettait en danger, sans cesse.
Je sais qu’on se disputait beaucoup sur la place de la femme, sur ma place auprès des siens. Il disait que je devais arrêter de me comporter comme un homme, refusait que je vienne avec lui en soirée ; évidemment je me rebellais, j’étais tellement en colère de ce genre de discours...ça finissait en cris, en pleure, en trou dans le mur. Je n'avais aucun moyen pour m'échapper, ma peur de conduire me paralysait dans la maison. Mon seul échappatoire restait la forêt.
Je sais aussi que j’étais stressée sans cesse par sa conduite, qu’il conduisait bourré, qu’il conduisait vite. Il partait seul des fois mais d’autres fois j’étais là, dans une voiture a 190km/h sur des routes de campagne et sans avoir le pouvoir de faire quoi que se soit. Quand j’y pense je me demande pourquoi je montais avec lui dans cette voiture, quand j’y réfléchis je me souviens que c’était soit ça, soit je restais seule à la maison…Tu parles d’un choix. J’ai le souvenir de mes cris dans la voiture « putain mais ralenti !!! » mais il ne m’a jamais entendu.
Je sais que malgré ces grands différents on s’aimait, qu’on rigolait beaucoup sur pleins de choses, qu’on avait des projets. Ses proches lui disaient que j’étais belle et il devait surement en ressentir une petite fierté: les reproches sur le physique se faisaient moins présent qu’a Clermont- Ferrand.

Bon, on peut dire que c’était un peu ma routine durant un an. J’ai quand même finit par trouvé un petit travail dans mon domaine, lui ça restait compliqué. A ce stade là je voulais partir mais j'avais encore cet espoir que tout s'arrange, qu'il trouve du travail, que l'on se fasse des amis de notre âge, que l'on réussisse a être heureux ensemble.... Notre amour était plus fort que ce monde de merde comme il le disait. Parce que oui, il était très pessimiste mais il croyait en nous.
On prenait souvent des bonnes résolutions "demain on arrête l'alcool" " demain j'envoie mon cv ici" " demain on va se promener a tel endroit" et puis finalement on reportait tout jusqu'a ce que ça disparaisse de nos mémoires.

C'était un engrenage sans fin, on était complètement perdus.

Publication 22/08/2018

Pour la suite je rentrerai moins dans les détails, non pas parce que il n'y a rien à dire mais parce que mon inconscient à décider d'effacer tout ça de ma mémoire : Plus le temps passe et plus j'oublie ce qui s'est passé et plus je me dis que ce n'était pas réel.
C'est ma manière à moi de me protéger, d'avancer.

La suite c'était les trois dernières années.
On a acheté un chien ensemble, une chienne adorable, une chienne qui est venue me cajoler mille fois quand j'étais en pleure. On avait aussi deux chèvres et deux boucs, quelques poules et coqs.

La suite c'est que j'ai repris mon école d'Educateur à Lorient. J'avais donc reloué un appartement seule et ça m’avait fait vraiment du bien mais mes angoisses étaient encore là. Je me vengeais de tout en mangeant, en me remplissant et je continuais à boire, seule.
Ma dernière année d'école fut tout de même chaotique car a tout renier, a tout accepter, on en perd sa personnalité. Je me suis retrouvée dans une promotion avec des personnes très humaines mais de mon côté je n'avais plus aucune confiance en moi, je vivais dans la peur, dans le doute. Je me refusais de créer un quelconque lien avec eux, de sortir en leur compagnie car j’étais sur qu’il allait être jaloux. Parfois il l’était, parfois pas du tout.
J’ai eu des difficultés à obtenir mon diplôme : j’ai du refaire une année pour mon mémoire mais je ne serai même pas dire si j’ai fais cette année dans notre maison de campagne ou à Lorient. Peu importe. Je sais que j’ai gardé l’appartement de Lorient comme échappatoire un an de plus mais avec ma peur de conduire je ne pouvais même pas m’y échapper.

Le temps avançait et on a repris les mauvaises habitudes : boire, dormir, boire. Les lendemains de cuites on passait nos journées devant des séries, parfois on allait pêcher, se promener, reprendre l'apéro.
C’est bien sur moi qui allait faire les courses la plupart du temps ; Lui il allait aider à la ferme, rarement.
Je ne savais vraiment pas quoi faire de mes journées alors j’écrivais beaucoup. J'allais prendre des photos dans le jardin pour les retoucher ensuite et montrer au monde que j’existais encore en les publiant sur facebook. Je souriais sur les photos pour prouver je ne sais quoi à mes amis, j’essayais surement de me mentir à moi-même.

Mon quotidien se résumait à pas grand-chose et j’étais mal, vraiment. Je me réveillais avec une boule au ventre et l'envie d'en finir. Je ne voyais pas d’avenir possible, je me disais que le seul moyen de m’en sortir c’était de m’échapper d’ici mais j’espérais encore qu’on trouve du travail pour avoir de l’argent et partir de cet endroit, de ces mauvaises habitudes. Oui, a cette époque je crois que je l’aimais encore.

Il avait trouvé un petit emploi dans une ferme mais a faire n’importe quoi il a finit par perdre son permis de nouveau et donc à perdre son boulot. Il est passé au tribunal. Après quelques mois il a récupéré son permis mais il a continué à faire l’idiot…et Il l’a reperdu. Aujourd'hui il risque la prison.
Il a pendu un de nos boucs sous mes yeux car c’était un mauvais jour, car celui ci refusait « de rester en place ».
Il avait des excès de colères des fois. Des moments ou son visage changeait complètement, c’était effrayant. Il était d’une jalousie possessive et même avec ses proches.
Il m'a forcé une fois a avoir des rapports sexuels avec lui.
Plus ça allait et moins « j’avais le droit » de sortir et je n’ai jamais réussi à me faire des amis la bas. J’ai passé beaucoup de temps à « l’attendre » car il me disait revenir dans 1h et revenait 7h plus tard.
Plus ça allait et plus je devenais comme lui, colérique, pessimiste, ennuyeuse. Je cherchais même plus de travail, a quoi bon se lever le matin ? Lui me traitait de « Feignasse », « Grosse vache » « Connasse » « Qu’est ce que je fous avec une fille comme toi ?» « Reste a ta place ». Il me disait qu’il n’hésiterait pas à coucher avec d’autres que moi, que de toute façon « c’était tellement facile de trouver des plus bonnes ».
Pour mes anniversaires, je demandais des massages et il me disait : « Tu m’as promis d’être moins grosse, tu l’es toujours pas, je ne vois pas pourquoi je te ferai plaisir »
Parfois on se battait, souvent quand on avait trop bu. Au départ je me laissais faire, je prenais les claques et les insultes sans rien dire mais plus le temps passait et plus je répondais et plus ça en devenait dangereux. Il savait qu’on allait trop loin, il savait qu’il avait plus de force que moi… alors le plus souvent c’était les murs qui prenaient les coups ou bien nos animaux…

Un soir d’alcool, alors qu'il se disputait avec le voisin sur mon sujet, j’ai pris une barre de fer dans le dos et un coup de coude dans les dents…mon incisive fut cassée et finalement il m’a défiguré à vie… a l'époque je disais que j'étais tombé sur un table en soirée.

J’en parle d’une façon très détachée parce que tout ça est passé mais je m’en veux encore d’être restée.
Car oui, après ces gestes je suis quand même restée. Je suis restée parce que je vivais dans un brouillard complet sûrement mais surtout parce que il s’en voulait et qu’il me montrait pendant les jours d’après toute l’affection que je lui demandais.
Alors ça ne durait pas longtemps mais il devenait gentil et doux. Puis trois jours après ça recommençait : ses actes, ses mots et moi qui explosais de l’intérieur.
C’était un vrai cercle vicieux et je me détestais de ne pas réussir à partir. Je ne sais pas vraiment ce que j’attendais au fond pour fuir…Je sais que j’avais peur, j’étais bloquée par ma conduite, je sais que ça me brisais le cœur en mille morceaux de quitter notre petite chienne... En y réfléchissant aujourd’hui, je pense que j’attendais juste que l’on vienne à mon secours.

Il n’y avait plus aucun amour entre nous la dernière année. Tout les deux on restait, peut être par peur de se retrouver seuls et face à nos démons.
Ce qui est sur c’est que j’éprouvais plus de haine pour lui que d’amour au final. J’ai des écrits de toutes ces années qui listent tous ses faits et tous ses gestes, qui montrent combien je n’en pouvais plus. D’après ces écrits dès la première année à Clermont-ferrand je voulais le quitter et je suis restée finalement plus de 4ans.

Je terminerai là-dessus. J’ai passé 4 ans et demi de ma vie dans une maison pleine de moisissures.
J’ai été alcoolique, dépressive, avec un homme qui me détruisait et détruisait tout autour de lui.
J’ai passé 4 ans de ma vie à me lamenter, à faire semblant, à trouver des excuses. Mon corps a gonflé, ma peau s’est abimée et présente des couperoses, mon mental s’en tire plutôt bien malgré tout.
Aujourd’hui ça fait environ 1an et demi que j’ai été sauvée, que je suis rentrée, que j’ai retrouvé mes proches. Ça a été une vraie libération, un soulagement…Mon seul grand regret a été de laisser ma chienne la bas et j’en pleure encore certains soirs.

Quand je raconte mon histoire on me dit que j’ai été courageuse, patiente, forte. Quand j’écris tout ça je vois plutôt quelqu’un de faible et je m’en veux. Je ne sais pas si je serai un jour guérit de cette histoire. Ce dont je suis sur c’est que je mérite bien mieux que tout ça et que c’est bien parti pour.
La suite vous la connaissez.

 

 

« C’est vraiment dur. Vraiment dur de prendre cette décision, de l’accepter. J’ai tant de choses à perdre sans savoir ce que je vais gagner. Je me dis que c’est mieux que je parte malgré toutes les pertes que ça engendre, je me dis qu’une nouvelle vie va démarrer, je me dis que tout sera différent…Est-ce que je me trompe ? Comment savoir. Est-ce que je veux vraiment partir ? Oui. Oui je veux partir. J’aimerai réapprendre à m’aimer, j’aimerai vivre intensément, j’aimerai voyager, j’aimerai passer du temps avec des amis qui me sont chers et juste sourire à la vie. J’aimerai que l’on me regarde avec tendresse, que l’on me prenne dans ses bras avec amour. J’aimerai devenir quelqu’un, être une femme bien dans sa peau, qui se sent simplement entourée et aimée. Peut être qu’un jour je me réveillerai avec des regrets, des envies de retourner avec toi mais je me rappellerai que ta façon de m’aimer n’est pas celle que je cherchais. » 19/02/2017

Publicité
Mes peurs sont mes ennemies
Publicité

Sans titre 4

 

Publicité